peindre sa réplique
peindre sa réplique
Peindre sa réplique.
De quoi va-t-on avoir besoin?
- D'un airsofteur souffrant d'une crise aigüe de "je veux que mes répliques matchent parfaitement ma tenue de jeu":
- D'un peu de matos:
1. Une réplique à peindre
2. Son optique le cas échéant
3. Un chargeur mort (ou à camoufler) pour boucher le puits de chargeur sans y mettre plein de tape
4. Des bombes de peinture, dans les couleurs souhaitées (dans le cas présent, pour faire joli avec le MC, j'ai utilisé du primer - très mat - "skeleton bones" en guise de tan pour le fond, du "Matte Chocolate brown" et un "Olive Drab" des plus classiques. Utilisez uniquement des couleurs mattes, évidemment)
5. Du journal, du plastique ou du carton, pour pas saloper trop votre plan de travail (Y'avait du soleil cette aprèm', j'en ai profité pour faire ça dehors, c'est moins contraignant niveau crasses)
6. De l'essuie-tout, ça sert toujours
7. Des gants en latex si vous n'aimez pas vous salir les mains
8. Du tape de masquage de qualité
9. Un masque à poussières ou un vrai masque de peintre, indispensable si vous travaillez dans un espace clos
Et maintenant, comment on s'y prend?
Comme on veut un effet "Rigger Made" et pas un truc super chiadé tout propre, on va peindre la réplique montée sans préparer le support. Ce qui permettra à la peinture de vieillir assez vite, pour un effet "just back from the front", avec les arrêtes qui réapparaissent en couleur d'origine et des coups "qui font vrai" un peu partout après quelques parties.
D'abord, on protège ce qui ne doit pas être peint: Les lentilles de l'optique, la bouche du canon, les trous du garde-main... (liste non exhaustive, ça dépend évidemment de la réplique)
Une fois que c'est fait, on attaque. Et on commence toujours par un fond uni dans la couleur la plus claire du camo. On y va gentiment, faut faire une très fine couche (on peint toujours par très fines couches) à peu près uniforme, pas des pâtés de couleur. Une face, on attend que ça sèche, puis on retourne la bête pour l'autre face. On a le temps, on y va gentiment, et on vérifie qu'on oublie pas de recoin.
Quand le fond est bien sec, on attaque avec la deuxième couleur. Ici, j'ai embrayé sur le brun, jouant plus dans les forêts belges que dans le désert, je voulais le vert en dernier. Pour tramer le camo, j'utilise un morceau de filet à patates. Comme pour l'étape précédente, on y va tranquille, par fines couches, on s'arrête régulièrement pour vérifier ce qu'on fait et ne pas en faire trop. On change la distance de pulvérisation pour obtenir un effet plus ou moins dilué suivant les zones, et on suit son inspiration pour essayer d'obtenir un pattern qui cassera au mieux la forme de la réplique une fois dans la nature.
Une fois les deux faces de la réplique agrémentées de la seconde couleur et le tout bien sec, on passe à la troisième couleur (et ainsi de suite, si on utilise plus de trois teintes) dans le même esprit, travailler propre et fin, et essayer de casser la forme de la réplique.
On s'arrête quand on arrive à un résultat qu'on estime satisfaisant.
Une fois que tout est bien sec, on supprime les masquages et autres protections, on essuie la poussière de peinture qui se sera infiltrée un peu partout, on remonte l'optique...
Et on profite d'une réplique désormais absolument unique
Bonne peinture
De quoi va-t-on avoir besoin?
- D'un airsofteur souffrant d'une crise aigüe de "je veux que mes répliques matchent parfaitement ma tenue de jeu":
- D'un peu de matos:
1. Une réplique à peindre
2. Son optique le cas échéant
3. Un chargeur mort (ou à camoufler) pour boucher le puits de chargeur sans y mettre plein de tape
4. Des bombes de peinture, dans les couleurs souhaitées (dans le cas présent, pour faire joli avec le MC, j'ai utilisé du primer - très mat - "skeleton bones" en guise de tan pour le fond, du "Matte Chocolate brown" et un "Olive Drab" des plus classiques. Utilisez uniquement des couleurs mattes, évidemment)
5. Du journal, du plastique ou du carton, pour pas saloper trop votre plan de travail (Y'avait du soleil cette aprèm', j'en ai profité pour faire ça dehors, c'est moins contraignant niveau crasses)
6. De l'essuie-tout, ça sert toujours
7. Des gants en latex si vous n'aimez pas vous salir les mains
8. Du tape de masquage de qualité
9. Un masque à poussières ou un vrai masque de peintre, indispensable si vous travaillez dans un espace clos
Et maintenant, comment on s'y prend?
Comme on veut un effet "Rigger Made" et pas un truc super chiadé tout propre, on va peindre la réplique montée sans préparer le support. Ce qui permettra à la peinture de vieillir assez vite, pour un effet "just back from the front", avec les arrêtes qui réapparaissent en couleur d'origine et des coups "qui font vrai" un peu partout après quelques parties.
D'abord, on protège ce qui ne doit pas être peint: Les lentilles de l'optique, la bouche du canon, les trous du garde-main... (liste non exhaustive, ça dépend évidemment de la réplique)
Une fois que c'est fait, on attaque. Et on commence toujours par un fond uni dans la couleur la plus claire du camo. On y va gentiment, faut faire une très fine couche (on peint toujours par très fines couches) à peu près uniforme, pas des pâtés de couleur. Une face, on attend que ça sèche, puis on retourne la bête pour l'autre face. On a le temps, on y va gentiment, et on vérifie qu'on oublie pas de recoin.
Quand le fond est bien sec, on attaque avec la deuxième couleur. Ici, j'ai embrayé sur le brun, jouant plus dans les forêts belges que dans le désert, je voulais le vert en dernier. Pour tramer le camo, j'utilise un morceau de filet à patates. Comme pour l'étape précédente, on y va tranquille, par fines couches, on s'arrête régulièrement pour vérifier ce qu'on fait et ne pas en faire trop. On change la distance de pulvérisation pour obtenir un effet plus ou moins dilué suivant les zones, et on suit son inspiration pour essayer d'obtenir un pattern qui cassera au mieux la forme de la réplique une fois dans la nature.
Une fois les deux faces de la réplique agrémentées de la seconde couleur et le tout bien sec, on passe à la troisième couleur (et ainsi de suite, si on utilise plus de trois teintes) dans le même esprit, travailler propre et fin, et essayer de casser la forme de la réplique.
On s'arrête quand on arrive à un résultat qu'on estime satisfaisant.
Une fois que tout est bien sec, on supprime les masquages et autres protections, on essuie la poussière de peinture qui se sera infiltrée un peu partout, on remonte l'optique...
Et on profite d'une réplique désormais absolument unique
Bonne peinture
Invité- Invité
Re: peindre sa réplique
A ben voila merki madmax ,je pense le faire un de ces quatre matin .
c'est de la bombe !!!
c'est de la bombe !!!
Invité- Invité
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